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50 secondes de chute libre et de plaisir intense à 200 Km/h. La chute, ça décoiffe. |
Sortie d'une parachutiste et de son vidéoman. On a un sentiment de verticalité à la sortie de cet avion. Actuellement, les parachutistes débutants ou confirmés ont de plus en plus tendance à se faire suivre par un vidéoman afin d'analyser leur saut et de pouvoir progresser très rapidement. On distingue parfaitement la caméra du vidéoman sur le casque intégral. L'arrivée des caméras numériques, type SONY PC7, PC10 et autres, a bouleversé la façon d'enseigner. Chaque moniteur est maintenant équipé de ce type de caméra car son poids est très faible et l'utilisation est particulièrement simple. Avec un grand angle, le moniteur doit rester à proximité de son élève. |
Étoile de huit parachutistes et leur vidéoman. Arriver à se rejoindre en chute, c'est le Vol Relatif. Pour aller plus vite, on parle de VR. Sur la photo, il y a huit relativeurs, on parle alors de VR8. En compétition de VR8, il faut faire un maximum de figures imposées dans un temps de 50 secondes. En règle générale, le départ de l'avion se fait à 4.000 mètres. Dès la sortie de l'avion, le chronomètre démarre. C'est la vidéo qui permet de faire le jugement des sauts. Le jugement peut se faire en direct ou en léger différé dès que le vidéoman s'est posé et a remis sa bande au collège des juges. Sur cette photo, l'étoile, oui c'est bien le nom donné à cette figure, chute à la verticale de la plage. Il fait chaud, on le constate en regardant les jambes du vidéoman. |
Apprentissage du Vol
Relatif au-dessus de Bergerac. C'est la Dordogne qui coule à Bergerac. Tout en blanc, le moniteur attend que l'élève s'approche pour apponter en douceur. Chaque élève est différent mais il n'en reste pas moins vrai que les bases du VR se font avec un moniteur. Ce dernier va mettre en place les moyens de permettre à son élève de progresser pour que celui-ci puisse, en sécurité, faire du VR2 avec un autre parachutiste. Pour ensuite faire du VR à 3 puis à 4 puis à beaucoup plus. Le Record du Monde est très proche de 300 parachutistes accrochés dans la même figure. La qualification pour faire du Vol Relatif est le B2. Cette photo est prise en 1983. On remarquera que les combinaisons étaient beaucoup plus amples que maintenant. Le moniteur n'a pas de casque mais une chapka. Cette dernière permet de conserver ses oreilles au chaud quand il fait un peu frisquet, en revanche la protection de la boîte crânienne reste très sommaire. |
Voltigeur en position groupée. Cette position permet d'accentuer la vitesse de chute et ainsi de faire les mouvements beaucoup plus vite. En compétition, le voltigeur doit faire 6 figures le plus rapidement possible. Après une prise de vitesse en piqué intégral, le voltigeur se regroupe pour démarrer, par exemple, un tour à droite suivi d'un tour à gauche puis il y aura un loop arrière (salto) puis de nouveau un tour à droite puis à gauche suivi d'un nouveau loop arrière. Le jugement se fait à l'aide d'une vidéo sol. Il existe des pénalités si les tours ne sont pas terminés sur axe, si l'assiette n'est pas bonne et/ou si les loops sont épaulés. La voltige s'apparente au sprint car le temps du record mondial de l'enchaînement des 6 figures est situé en dessous de 6 secondes. La France est une des nations phares de la voltige grâce aux sportifs de l'E.I.S. Pour faire de la voltige, il faut d'abord passer le brevet B1. Ce dernier consiste à faire deux performances, une en voltige et l'autre en Précision d'atterrissage. Il s'acquiert après le brevet B. |
Sortie d'avion en
Sky-Surf. En 1994, lors du Boogie de Vichy, les parachutistes de toute l'Europe ont sauté à partir d'un gros porteur, il s'agit, ici, d'un Hercule. Cet avion peut, dans certaines conditions, larguer 200 parachutistes à la fois. Depuis peu, le Sky-Surf est reconnu par la FAI (Fédération Internationale Aéronautique). Les compétitions sont d'un niveau très relevé, il faut faire environ 1000 sauts par an pour pouvoir prétendre monter sur le podium des Championnats du Monde. Les juges notent, en fait, une équipe, à savoir le skysurfer et son vidéoman. C'est en 1993 que la première Coupe de France s'est déroulée en France. Depuis peu, il existe un circuit pro, les X-Games. La chaîne de télévision ESPN a créé un nouveau standard de compétition. |
Chute debout. La position bien à plat sur l'air a vécu. Pour parvenir à la vitesse de 300 Km/h, il faut être debout ou tête en bas. Chuter debout est relativement facile et vous pouvez commencer la chute debout dès la fin du Brevet A. Dès que vous maîtriserez cette position, vous pourrez faire des tours des loops tendus et bien sûr vous pourrez apprendre à marcher dans le ciel. Sur la photo, le parachutiste est équipé d'une combinaison grand froid et d'après-ski très chauds. Brrrr. |
L'équipe de VR4,
Coca-cola Bergerac, lors d'un saut de détente. Harmonie des couleurs et beau mouvement d'ensemble de cette équipe qui allait devenir la plus titrée du Vol Relatif. C'est en 1983 que la chute debout arrive en France. On distingue parfaitement sur la droite Eric Fradet en chute debout et sur la gauche c'est Franck Mahut. C'est certainement la première équipe à s'être entraînée de façon professionnelle. Depuis toutes les équipes du Monde entier ont suivi et une course au nombre de sauts s'est engagée implicitement. En 1997, il fallait faire 1000 sauts d'entraînement par équipe sur au moins deux ou quatre ans pour remporter le Championnats du Monde. En 1999, combien de sauts en équipe faudra-t-il pour remporter l'Excalibur ? |
Chute tête en bas sur un coucher de soleil. Quelque mois après le championnat du monde de Free-Style, tous les parachutistes de la Planet Skydive, qui connaissaient un peu la chute assis et la chute debout, ont voulu imiter le jeune prodige allemand Olaf Zipser qui avait évolué très souvent dans une position tête en bas. Il s'agissait d'une véritable révolution. Évoluer tête en bas était considéré comme impossible. Le Freefly était né et allait prendre un essor aussi foudroyant que le VR lors de son apparition. Depuis les combinaisons de Freefly sont apparues avec beaucoup de tissu aux jambes. Vous remarquerez sur la photo que le parachutiste porte un caleçon en lycra fabriqué par Reebock avec un sweat-shirt de la marque Poivre Blanc. Le parachute est un jaguar. Parachutes de France ne fabrique plus ce harnais, il a été remplacé par l'Atom. |
Arabesque dans le
ciel. Le free-Style est
désormais une compétition officielle. |